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Christophe "La passion qui bouge"

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Message  david Lun 22 Aoû - 20:47

Invité de la vingtième édition d’Orléans Jazz, Christophe propose une création avec le trompettiste Eric Truffaz. L’occasion de mieux saisir son parcours, de comprendre ce qui fait sa musique, de parler de ses rencontres, et d’évoquer une partie de son avenir proche.

par Gilles Ferté



Découvrez Christophe et Erik Truffaz: "Les mots bleus" à Orléans Jazz 2010 sur Culturebox !


Je l’avoue : avant cette rencontre, j’avais le trac comme avant aucune autre interview. Parce que Christophe est un artiste d’exception : quarante-six ans d’activité (depuis "Reviens Sophie" en 1964, un an avant "Aline"), et surtout une exigence artistique constante depuis plusieurs décennies, qui fait de lui l’un des grands de la chanson. Pourtant, très vite, il met en confiance, car il ne cherche pas à impressionner ; au contraire, il semble proche et fait preuve d’une très grande écoute, cherchant à saisir parfaitement chaque mot des questions posées, penché vers l’avant, tout comme il réfléchira souvent à chacune des phrases qu’il prononce pour exprimer de la manière la plus juste ce qu’il pense. Ce qui n’est pas étonnant quand on connaît l’importance qu’il porte pour la nuance dans la matière sonore. Cependant, de temps en temps, sa parole accélère brusquement, un peu comme une Ferrari dont il écraserait la pédale d’accélérateur. Au fond de la loge trône un synthé - instrument dont pourtant il ne jouera pas lors du concert. Je commence par aborder la notion du temps, qui me semble une des composantes principales de sa musique et de sa carrière.

Christophe "La passion qui bouge" 1157-110

Entre tes derniers albums il s’est passé sept ans, et avant il y avait eu cinq ans entre "Bevilacqua" et "Comm’si la terre penchait" ; j’ai remarqué aussi qu’entre tes prochains concerts, tu laisses à chaque fois un mois à peu près...

Christophe : Là c’est spécial. Ca fait quand même un an et trois mois qu’on tourne, et j’avais tourné l’année dernière en juillet-août ; donc cette année je ne tourne pas, parce que ce sont toujours les festivals qu’on a fait. Ça me permet d’aller faire un peu de bateau. Pas sur la Loire mais... pourquoi pas repasser par ici, parce que c’est une redécouverte cette ville, on se dit qu’on pourrait facilement y habiter. (il cherche l’année de son dernier passage à Orléans) A mon avis je suis venu en 66-67. Parce que je n’ai pas fait de concerts après. Ou alors... J’avais fait une mini-tournée de quinze jours, je me souviens, en 76. C’était une tournée d’été. Je ne me souviens plus. Et puis je ne cherche pas à me souvenir.

J’aime bien les essais
Phrase significative : Christophe est quelqu’un qui vit dans le présent. C’est aussi ce qui fait qu’il est resté actuel. Mais aussi son caractère, qui le pousse à toujours expérimenter.

Christophe : J’aime bien les essais. De toute façon, chaque album est un essai, chaque chanson... Chaque moment, chaque seconde qui vient dans la vie est un essai de quelque chose. Ce qui compte effectivement, pour moi, c’est d’avoir toujours ma trajectoire...

C’est pourquoi tu t’entoures de gens qui ont une démarche similaire, comme Christophe Van Huffel qui joue avec Tanger, ou Jac Berrocal sur le dernier album ?

Christophe : Oui, c’est pour ça, j’aime les rencontres, même si avec Christophe Von Huffel on va plus loin parce qu’on réalise le dernier album et le prochain ensemble. Avec Truffaz, ce soir, c’est vraiment un tour comme si mes chansons étaient une petite ville avec plein de maisons qui sont des chansons , et puis on se baladera dans les ruelles... On ne sait pas trop ce qu’on fera... Le lien qui pourrait y avoir avec le jazz, c’est évidemment cette manière d’être sur le fil du rasoir, dans l’impro, ne pas savoir où on va. C’est vrai que, il faut être franc, on n’a pas répété ensemble, on s’est consulté, on parle, on va risquer des choses... Avec Eric, on se connaît pour avoir partagé des moments ; il aime bien, je pense, ma philosophie, par rapport à la musique, à mon approche, et moi j’aime bien la sienne. On est là pour essayer de se croiser. Si la technique est magique, par rapport à mon retour, qu’il y a tout ce qu’il faut, le bon équilibre pour pouvoir gérer la nuance, là il va se passer des choses, parce que la nuance c’est ça pour moi, comment... Sinon, s’il n’y a pas le son, c’est très ennuyeux, on reste sur une ligne d’horizon qui ne bouge pas. On est bien obligé d’en parler avant, puisqu’on est avant. C’est après qu’on est heureux, parce qu’on le ressent... Par contre, si on fait un mauvais concert, on le ressent aussi, c’est très lourd. Surtout dans des moments comme ça, qui sont quand même des sommets, des sommets où je suis invité : je sais que Ray Charles a joué là, ça me plaît déjà, de savoir que je vais me trouver à l’endroit où Ray Charles a pu marcher ; ou James Brown, qui était un ami...

Pas de chant hein
Mais s’il précise bien qu’il "ne chante pas de jazz", il a fréquenté ce style musical dès son adolescence, à sa manière.

Christophe : Quand j’avais quinze ans, j’avais fait une très belle rencontre avec des gens du jazz de ces années 60, dans un truc qui s’appelle le Kentucky, chez Alex, qui m’adorait. Il y avait Art Blakey, il n’y avait que des mecs comme ça. Moi je m’étais mis au piano, je jouais trois notes sur les basses, et j’avais chanté le blues, et il y avait un mec qui s’était mis au... Je ne sais plus qui c’était, je ne sais pas si c’était Lee Morgan qui était là, et qui avait joué de la trompette sur mon truc, qui adorait, parce qu’il y avait un côté primitif qui... et je chantais en yop, hein ?

L’occasion d’aborder le piano, instrument qu’il utilisera une fois lors du concert, mais dont sa connaissance est relativement récente , contrairement aux synthés qui ont souvent représenté l’une de ses marques de fabrique.

Christophe : J’aime le piano, parce que je l’ai découvert il y a pas longtemps, en fait. Je suis quelqu’un qui ne connaît pas la musique. J’ai fait des choses comme "Les paradis perdus" au piano, des choses faciles pour moi. Mais là je suis arrivé dans un truc où j’ai envie d’aller un petit peu plus loin, je cherche mes marques sur le piano. Dans le dernier album, tous les pianos, c’est moi qui les ai joué - à part un, "Parle lui de moi" : il faut une grosse technique pour jouer ça. Mais quand il faut jouer des trucs un peu bizarres, je sais. J’aime les beaux instruments, chez moi en ce moment j’ai un Steinway de 1911, et j’ai toujours mes deux micros branchés sur mon support d’enregistrement. Et là je l’oublie, au bout d’un moment, je me rends compte que je l’oublie. Si ça ne part pas, j’arrête très très vite. Par contre quand je sens que je suis dans un toucher, dans une nuance bien, j’y vais. Comme je ne suis pas quelqu’un qui connaît l’instrument, il me laisse une grande marge d’improvisation et de découverte. J’aimerais bien faire un concert, d’une heure, dans une salle, seul au piano. Voilà, c’est tout. Des gens assis, pas de bruit, un piano, pas de chant hein, pas de chant.

Il aurait déjà trouvé un producteur pour ce spectacle - quelqu’un venant... de l’électro.

Je suis un résistant
On revient à sa démarche, à sa "passion du son".

Christophe : En fait c’est surtout le son qui me donne une certaine couleur, ou une certaine influence, qui m’influence sur un thème. J’ai fait tous mes albums uniquement avec la passion du toucher et de l’oreille, voilà, je pense que c’est l’oreille... Maintenant, si ce n’est pas perçu, parce que je suis un chanteur pour les gens, c’est qu’ils n’ont toujours pas compris... Je ne leur en veux pas, non, chacun son truc. Mais j’aime bien les gens qui ne disent pas de conneries, des fois. Parce que des fois il y en a qui ont dit des conneries...

Justement, ceux qui disent qu’il y a eu un tournant à partie de "Bevilacqua", en fait...

Christophe : Il n’y a pas de tournant. Il y a juste la passion qui bouge avec la technologie.

Je voulais revenir sur la notion de temps : avoir le temps c’est important pour toi, pour peaufiner le son ?

Christophe : Oui. Sauf que là, je me suis promis de faire mon prochain album pour 2011. Donc je me donne un an, alors que d’habitude je mets cinq ans, sept ans... Je n’ai pas de contraintes, mais là maintenant j’ai décidé. Tu sais, quand tu mets sept ans pour faire deux albums, c’est que tu as décidé.

On a l’impression que dans ta musique tu laisses vivre le temps. Ce que j’aime bien, c’est qu’on a l’impression qu’il y a un souffle qui soulève le morceau...

Christophe : La brise. Oui, j’aime bien. La brise sonore. Le petit vent qui... Je pense que je prends beaucoup de plaisir aussi à avoir découvert les concerts depuis 2002, et j’aime toujours faire des albums.

La liberté est importante pour toi, et pas seulement au niveau artistique...

Christophe : Oui, c’est pour ça certainement qu’il y a des jeunes qui m’aiment bien, parce que peut-être qu’ils me connaissent mieux que d’autres, que ce soit des rappeurs ou... Camille... des gens comme ça, des gens qui me passionnent moi aujourd’hui. Moi, je suis un boulet pour les maisons de disques... (il rectifie) Non : je suis un résistant.

Quand il y a des jeunes artistes qui n’ont pas encore "fait leurs preuves" et qui te demandent de collaborer, comme Julien Doré par exemple, qu’est-ce qui fait que tu acceptes ?

Christophe : Parce que le mec, humainement, est intéressant. C’est un mec qui aime les plasticiens, qui aime l’art, qui aime... autre chose ; donc, si on bouffe tous les deux, on ne va pas parler de musique, pas tellement. On va parler de peinture, de cinoche, d’autres choses. Après il va ma laisser un support sur lequel il travaille, et puis à un moment donné, pas précis du tout, précieux peut-être, je vais... tenter quelque chose. Un ratage ou... un collage. C’est tout.

Toutes ces belles différences
Il évoque alors les artistes qu’il affectionne particulièrement.

Christophe : Lou Reed, Bowie, toutes ces différences-là, toutes ces belles différences. Aujourd’hui Thom Yorke, Nick Cave, des gens comme ça qui sont dans un vrai univers. Ce sont des gens que j’écoute au quotidien. Je les aime. Moi je ne m’écoute pas, je m’écoute par hasard chez les gens, et j’aime bien, parce que c’est écouter un ensemble de choses ; c’est aussi évoluer par la suite, de s’entendre à un moment. Quand on s’écoute, on écoute quelqu’un d’autre. Donc on peut le critiquer. Mais comme on va le re-rencontrer un jour, il faudra changer certaines choses.

Dans la proximité d’esprit, il y avait Bashung aussi.

Christophe : Alain, oui. En ce moment j’écoute une chanson, "Bruxelles", de Dick Annegarn, qu’il avait repris. Sinon, la chanson aujourd’hui que j’aimerais chanter d’Alain, c’est "L’apiculteur". Celle-là, j’ai envie de me régaler. Si on avait eu le temps, je l’aurais chanté ce soir.

La perfection, c’est d’être original
On le savait mais on s’en aperçoit encore plus au cours de cette interview : Christophe est quelqu’un qui a fait d’innombrables rencontres, qui semble connaître toutes les légendes de la musique, et aussi de nombreux jeunes artistes. Pas si étonnant car, contrairement à l’image de solitaire que certains véhiculent, il reste toujours, comme lors de cette entrevue, abordable et à l’écoute. Musicalement, cela rend possible des collaborations, et il suffit d’en voir la liste - impressionnante - sur son dernier album, pour se rendre compte que Christophe sait s’entourer.

Dans les autres artistes que tu as dis admirer il y a aussi Björk ; Eumir Deodato a fait les arrangements de cordes sur le dernier album, mais tu n’as jamais essayé de la contacter ?

Christophe : Non. On s’est croisé à Londres, on a fait une fête ensemble, un jour, jusqu’à sept heures du matin. On ne parle pas la même langue, c’est difficile. Moi je ne suis pas bilingue, je parle le français et... C’est difficile quand tu ne parles pas la langue. Ou alors, tu fais une rencontre avec un mec comme Lou Reed, et ça se passe bien parce qu’il est dans le silence.

Et avec Murcof ?

Christophe : Murcof, c’est difficile aussi, parce qu’on ne parle pas la même langue, lui il parle espagnol et... anglais comme moi - non mieux que moi, je crois, d’ailleurs (rires). Mais... c’est vrai qu’avec Murcof j’aurais bien aimé parler la langue. J’adore Murcof. J’adore l’univers, les synthés, j’aime beaucoup quand tout à coup il va un peu loin. J’aime aussi beaucoup Martin Rev, de Suicide.

Justement, Alan Vega avait déjà travaillé avec toi, mais je crois savoir que pour le dernier album, il devait y avoir quelque chose qui ne s’est pas fait ?

Christophe : Oui. C’est que ça ne devait pas se faire. Peut-être pour le prochain.

Il y en a eu d’autres où ça ne s’est pas fait ? J’ai cru entendre parler d’Abd Al Malik, de Rodolphe Burger.

Christophe : Ah, surtout Abd Al Malik, oui. Mais... il faut faire les choses quand elles ont une vraie raison d’être. Parce que déjà la rencontre c’est important, d’avoir envie déjà. Après... Moi j’adore Kery James, mettons, il ne le sait pas, on ne s’est jamais rencontré. Et sur mon dernier album, je rêvais... et on m’avait dit, non, il est très difficile, tu ne pourras pas l’avoir. Je me suis dit, si je dois le rencontrer je le rencontrerai un jour.

Dans le dernier album, tu fais entrer d’autres univers artistiques : avec des actrices, avec une photographe qu’on entend, avec Filipacchi...

Christophe : Oui... Cet album il a ce thème-là. Et puis ce que j’aime bien c’est que les albums soient comme des films de Lynch ou de Kubrick, que ce soit toujours un peu une histoire différente. C’est ce qu’il y a de plus difficile, d’être original. En fait, pour moi, la perfection, c’est d’être original - avec moi-même, déjà au départ.

Par contre, si on y trouve des gens très connus, il y a aussi de beaucoup plus jeunes, comme Sara Forestier.

Christophe : Sara, c’est parce que je l’ai connu au théâtre, avec une pièce de Florian Zeller. J’ai beaucoup de copains dans les jeunes acteurs, et Sara est une vraie bonne amie. Elle passe à la maison un jour, je suis en train de faire des trucs, là elle prend le micro, elle me raconte plein de choses, puis... c’est du collage, c’est du découpage, voilà, toc toc toc et puis hop, collage.

Je fais du repérage
Au bout de cette demi-heure passionnante, j’aborde l’avenir - prochain, car Christophe avoue qu’il ne se voit pas "chanter trop vieux".

Et pour le prochain album, tu as déjà...

Christophe : Déjà une approche, oui. Secrète et mystérieuse. Parce qu’elle est mystérieuse pour moi.

Et après il peut intervenir des rencontres...

Christophe : Ah oui ! Après c’est tout au long de la création et de la synthèse qu’il y a des idées qui viennent, jusqu’au bout, jusqu’au dernier moment.

Tu as même déjà changé des textes au dernier moment ?

Christophe : Dans le dernier album, oui. J’avais écrit une chanson, "Parle lui de moi", et je n’arrivais plus à l’aboutir. J’avais écrit le refrain, mais je nageais un peu dans les couplets. J’ai fait appel effectivement à Florian Zeller, Marie-Pierre Chevallier aussi. J’aime bien ces moments, comme ça, sur le fil du rasoir, dans l’urgence. Je ne prévois pas les trucs, je n’organise pas avant. Je repère, c’est tout, je fais du repérage.



Gilles Ferté
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