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Message  david Dim 15 Mai - 18:48


Rencontre avec christophe Sans-t13

Photo © ˙·٠•●★ Black Night David Molitor

Retour vers le futur
RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE
Rémy Pellissier pour Evene.fr


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Après une longue traversée du désert, le chanteur est revenu en grâce auprès des critiques et du public, et tout le monde prête dorénavant une oreille attentive à ses chansons, intemporelles et pleines d'émotion contenue. Après 'Comm' si la Terre penchait' en 2001, il sort aujourd'hui 'Aimer ce que nous sommes', un album étrange et racé.



Voyage au bout de la nuit

Il est trois heures du matin dans la chambre d'un hôtel luxueux de Saint-Tropez. Christophe, absorbé, s'enivre du dernier disque de Thom Yorke, une flûte de champagne à la main. Le chanteur tripote tour à tour son synthétiseur et son ordinateur. Pas de nuit sans musique, jamais. On est simplement monté pour écouter en exclusivité le remix de sa chanson 'Tonight, Tonight' ("Avant tout le monde, même avant ma maison de disques !"). Mais la nuit s'étire, le temps passe, rien ne presse. Il faut dire que l'homme dort le jour et vit la nuit. "J'aime les ambiances nocturnes, j'aurais même pu être un bon barman." Il possède un studio chez lui, à Paris, où il passe des nuits à chercher le bon son. "J'ai d'ailleurs récemment écopé d'une amende pour vocifération nocturne, la police a débarqué à quatre heures du matin", rigole-t-il. Il est comme ça, Christophe. Naturel et passionné. Arrivé dans cet hôtel dix jours auparavant sans instrument de musique, il ne tient pas une journée, et se fait livrer un synthétiseur dès le lendemain. La musique est sa vie.


Retour dans le temps. Quelques heures auparavant, au bar de l'hôtel, la rencontre est cordiale et détendue. Santiags, costard impeccable, les cheveux éternellement en arrière, moustache et lunettes noires, Christophe ressemble à son image. Tout feu tout flamme, ardent lorsqu'il parle d'art, de musique, et de son disque. La conversation dévie. On parle de rugby, de l'Euro 2008 ou de l'horoscope de Elle par Didier Blau ("Un mec trop fort !"). De filles, aussi. Bien sûr. L'une de ses raisons de vivre depuis ses 12 ans, lorsqu'il habitait en face d'une école de filles et qu'il les observait par la fenêtre. Christophe est un esthète. Un épicurien. Les mets au restaurant sont des "oeuvres d'art". "Ce n'est pas de la cuisine, c'est de l'amour". Même le dictaphone posé sur la table "ressemble à une Bentley". L'oeil d'un artiste singulier, d'un chanteur qui s'intéresse à tout, qui se dope à l'émotion, et juge sans a priori, jamais.


L'art est sa matière


Dès mes 15 ans, je savais que je voulais faire de l'art." Cinéma, photographie, peinture, et musique, bien sûr. Tout l'intrigue, la nouveauté le stimule. Le 7e art, notamment. Lynch, Schnabel, Jarmusch. "Il y a quelques années, je me faisais au moins trois films par semaine. La dernière séance, toujours." Car l'heure des concerts et des spectacles est un problème. Trop tôt, presque au réveil… Malgré tout, il va voir Dylan, Bowie, Iggy Pop ou Lou Reed quand ils passent à Paris. Des influences jamais reniées. Sans intellectualisme, Christophe s'inspire de l'air du temps, replonge dans le passé, ou tâte de l'avant-garde. Il écoute Maria Callas, Björk, Schubert et… Tokio Hotel (Je les adore) ! Dans l'Hexagone, Camille le touche. "Je me fous de ce qu'elle pense de moi. Je kiffe ce qu'elle fait. C'est la number one en France. Un esprit ouvert à 360° pour un artiste qui n'a pas toujours eu cette image de musicien perfectionniste et avant-gardiste.


Une carrière à coeur ouvert


L'histoire de Daniel Bevilacqua ressemble à un malentendu qui a duré 35 années, depuis l'énorme succès d''Aline' et de son million d'exemplaires vendus. Tiré du prénom de l'assistante de son dentiste, ce slow de 1965 lui colle durablement une image de chanteur romantique, de chanteur à midinettes. Suivront 'Les Marionnettes' en 1966, 'Excusez-moi, Monsieur le professeur' l'année suivante. L'homme vit cette époque à fond, ses excès de vitesse en Lamborghini ou en Ferrari Testarossa resteront célèbres. Puis c'est le passage à vide. La déprime, la drogue, un classique. Mais sa rencontre avec un jeune parolier qui lui écrit 'Les Mots bleus' signe un tournant. Il revient au sommet grâce à… Jean-Michel Jarre ! Puis retombe. En 1978 son disque 'Le Beau Bizarre' connait un succès commercial très relatif, mais les critiques sont élogieuses. Cet album renforce son image de dandy décadent, mystérieux, détaché des contingences du show business. Sa production ralentit dans les années 1980. L'homme prend son temps. C'est un passionné, un extrémiste.


Christophe amorce un nouveau virage en 1996 avec 'Bevilacqua', un album ambitieux et très moderne. Il s'intéresse de plus en plus aux sons électroniques, aux synthétiseurs, et aux ordinateurs. Pour la première fois, Christophe signe les textes de ses chansons. 'Bevilacqua' possède en germe la "patte Christophe" qui va désormais caractériser son travail : paroles souvent sibyllines, travail énorme des arrangements et de la production, collaborations prestigieuses, sons électroniques mêlés à des instruments traditionnels… Sa carrière ressemble de plus en plus à une quête de la chanson parfaite. Si 'Bevilacqua' n'a pas fait beaucoup de vagues, son successeur 'Comm' si la Terre penchait', en 2001, marque le retour en grâce de Christophe, avec un beau succès, tant critique que public. Une promenade intimiste dans son univers, son monde. Un disque moderne, plein d'émotion, instinctif mais ciselé, hors du temps, hors des modes.

'Aimer ce que nous sommes'


Enregistré entre Londres, Séville et Paris, son nouveau disque est émaillé de multiples influences. "J'ai toujours écouté du flamenco, du rock, de la musique arabe, du blues, un peu de tout", explique-t-il. Le studio d'El Camaron et de Paco de Lucia a vu se dérouler des sessions nocturnes hors du temps avec le guitariste Moraito Chico, "tellement intimes que ça ne se raconte pas." Alcool, fête et musique au programme. Intéressé par l'amour du son, qu'il partage avec les musiciens d'outre-Manche, il s'exile aussi à Londres, à l'Olympic Studio, où enregistrent entre autres Madonna, Eric Clapton et Björk… L'aventure a débuté quelques années plus tôt, en 2004, avec les premiers enregistrements à l'Ile de Ré, en compagnie de Christophe Van Huffel, guitariste de Tanger et producteur de l'album. "On a fait beaucoup de voix en extérieur, face à la mer. J'ai samplé des cris de corbeaux, plein de trucs. J'ai toujours un micro à proximité." Puis les deux Christophe ont beaucoup travaillé entre l'appartement parisien du chanteur à Montparnasse et le studio à quelques centaines de mètres de là. "On s'échangeait des fichiers par mail, la nuit." Une méthode fructueuse pour un album léché, superbement produit et arrangé.


'Aimer ce que nous sommes' se présente comme un film, débutant avec Isabelle Adjani qui intervient sur la première chanson 'Wo wo wo wo' (l'actrice est venue une nuit enregistrer chez lui) et se concluant par un générique de fin récité par Daniel Filipacchi (le mythique présentateur de 'Salut les copains' sur Europe 1), qui égrène la liste des collaborateurs ayant participé à l'opus. Entre-temps, Christophe se joue de son image énigmatique dans le très ironique 'Interview de …', où l'on retrouve des extraits de véritables entrevues réalisées par le chanteur, paroles mystérieuses d'un homme hors du commun… Il se propose aussi de faire danser les amateurs de boîtes de nuit avec le très rythmé 'Tonight, Tonight', dont les paroles ont été coécrites avec Florian Zeller en deux jours et deux nuits. Car, après ces années à prendre son temps, le bouclage de l'album pressait. L'enregistrement s'est fini dans une certaine précipitation. "Tout le monde était stressé, sauf lui", raconte ainsi Marie-Pierre, sa manageuse. Mais la chanson n'étant pas assez dansante à son goût, Christophe décide d'en faire un remix, encore plus percussif et au beat irrésistible pour les amateurs de clubbing. "Je vois bien cette chanson passer à 5h du matin dans une discothèque, pour conclure la soirée." Incorrigible oiseau de nuit… La chanson sortira sur le nouveau pressage de l'album, prévu pour septembre.


Christophe

Christophe n'hésite pas un instant pour faire venir et enregistrer tous les artistes qu'il aime. "Mes choix ne sont que du ressenti. J'invite des gens que j'apprécie. Voilà tout." Pour insérer le gimmick vocal de la mythique 'Video Killed the Radio Star' dans l'une de ses chansons, il fait venir en studio Debi Doss, vocaliste de la version originale et aujourd'hui photographe de rock réputée. Tout simplement. Il adorait le titre 'The Beat Goes On' en 1969 ? Il convie Carmine Appice, batteur de Vanilla Fudge à tenir les baguettes sur trois titres. Par ailleurs, l'artiste connaît bien les "très tendance" Sébastien Tellier et Nicolas Godin (du groupe Air) qui participent à l'album. S'intéresse à tout ce qui sort, à toute la nouvelle génération. Il rencontre ainsi Abd al Malik pour que ce dernier lui écrive un texte, au final pas retenu. "Un bel échange, mais ce n'était pas le bon texte au bon moment." Au milieu de tous ces autres artistes, Christophe ne se sent pas l'âme d'un chef : "Je suis juste le maître d'oeuvre, la vigie en haut du mât." Un mât de cocagne, depuis lequel il dirige son navire vers le bon cap, vers le Saint-Graal musical, qu'il semble chercher consciencieusement et méticuleusement durant toutes ces centaines d'heures d'enregistrement et de travail sur le son.


Sa collaboration avec le fameux trompettiste Erik Truffaz ? "Je l'ai rencontré sur un plateau télévisé. J'ai été bluffé par son jeu, son univers. J'ai chanté sur son album 'Arkhangelsk', il m'a invité sur quelques concerts pour faire des versions barrées des 'Mots bleus'. Il adore venir chez moi jouer avec la trompinette ayant appartenu à Boris Vian." Côté paroles, la formule "Aimer ce que nous sommes" vient de loin, de l'autre côté de l'Atlantique… "Il fallait que ça vienne d'ailleurs, j'ai pensé au Québécois Daniel Bélanger. Tout est différent, là-bas. Et ça a fonctionné tout de suite avec la musique. J'ai gagné au Loto, avec lui. Je lui ai envoyé la musique le soir, j'avais le texte le lendemain matin !. Cela n'a pas été aussi facile avec Pierre Bastaroli, pianiste classique italien, qui a souffert durant deux jours pour jouer les parties peu conventionnelles composées par Christophe. "Je ne connais pas la musique, c'est l'instrument qui me fait jouer, le contact humain avec l'instrument. J'ai donc parfois des idées bizarres, sourit-il. Cerise sur un gâteau bien garni, les cordes ont été arrangées par Eumir Deodato, qui a notamment collaboré avec Björk, Kool the Gang et Frank Sinatra. C'est fait pour ça, la vie, pour les rencontres, assène-t-il d'un ton péremptoire.


Les Dieux de l'Olympia


S'il a aimé travailler pour cet album, Christophe demeure un homme de scène, "de cirque", comme il dit. Lorsqu'en 2002, il revient faire un triomphe à l'Olympia, après 28 ans sans scène, on imagine qu'il ne voudra plus la quitter. A raison. "J'y pense, c'est vrai. Mais pas dans n'importe quelles conditions." Il retrouve là son côté perfectionniste : ce qui compte, c'est le son.; Avant de se prendre à rêver d'un concert dans la salle mythique avec tous les 'Voyageurs du train', leurs noms formés par les néons rouges sur le panneau à l'entrée… Un rêve inaccessible ? Rien n'est moins sûr. Il a rendez-vous avec sa maison de disques pour en parler. Et le public de crier Olympia, pour qu'il y revienne…

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