Alan Vega + Christophe + Cercueil

[david]

La Machine 90 Bd de Clichy 75018 Paris



Concert Pop Rock

Jeudi 24 février 2011 à 20:30
Alan Vega, dit "le crooner électrique", est de retour sur scène à l'occasion de son nouvel album, qu'il interprètera sur scène, en plus des standards de l'époque où il faisait partie du groupe punk culte Suicide.

Christophe a accepté l’invitation d’Alan et sera, ce soir-là, sur la scène de "la Machine", pour un duo sur deux titres : l’un, issu du dernier album d’Alan Vega (Sniper), l’autre, issu du dernier album de Christophe (Aimer ce que nous sommes)



ALAN VEGA, une légende vivante. Suicide, le duo Rev/Vega, symbole à lui seul d’un mouvement punk plongé dans une fusion de nappes et de boucles électro glacées. Désormais mythique pour le monde entier. De retour sur scène avec Marc Hurtado (Etant Donnés) à l’occasion de la sortie de leur album Sniper , le crooner électrique nous offrira ses standard mythiques accompagnés des titres de ce dernier album salué par la presse et Martin Rev en personne. « Sniper » continue de démonter la techno lego post-nucléaire du vieux maître.

« Un album armé, détonnant, qui fait feu de tout bois. » Obsküre Magazine
« »Sniper » continue de démonter la techno lego post-nucléaire du vieux maître. » Technikart
« Loin des productions maniérées du moment. Déjà culte? » Trax
« L’album franc-tireur sera exposé un jour au musée. » Rock & Folk
« Une électronica froide et violente qui colle parfaitement à la vindicte de Vega » Noise


Cercueil – Jumping War

Le deuxième album du Nicolas et Pénélope sort en mars. Le duo, tout juste sorti de la Marmite, une structure d’accompagnement artistique du Nord-Pas de Calais, s’est adjoint les services du batteur de Gomm, Olivier Durteste. Le résultat est magnétique.




Le volcan est entré en éruption,les volutes de fumée ne couvrent plus les étincelles qui s’échappent du cratère. L’électricité et la fusion se disputent la vedette, essaient d’attirer l’attention du minéral qui recouvre les environs. Le paysage est bichromique mais de cette explosion d’énergie émergent peu à peu des motifs d’une rare beauté.
Avec la pochette de erostrate, réalisée par Pénélope, on ne s’attend pas à écouter un album. Il s’agit plutôt de l’effeuiller, de gratter les couches de peinture pour analyser les craquelures du tableau sonore et de remonter à l’origine du son, quelques lieues sous la terre.

Pas de grands éclats, erostrate est furtif, effleure la surface des choses pour en révéler la sensibilité.Le début de l’album installe l’atmosphère : la voix de Pénélope, grave et légèrement traînante, danse sur le rythme lancinant de Boredom’s Magnetic eyes. Ambiance cold wave, les sons résonnent sur les parois du casque. Malgré un rythme rapide, After Dark crée une sensation de malaise. Slave Wave a davantage les atours d’une chansons pop avec une guitare très incisive et un orgue rêveur.

Jumping War est le morceau qui marque la fin de la première partie de l’album, qui s’élève ensuite pour gagner en apesanteur et en sonorités électroniques et ambient. Le morceau prend son temps pour s’installer puis guitare et sons synthétiques se répondent en un curieux ballet.

Cercueil - Jumping War by Juliapop