Christophe est éternel

[david]

Qui aurait cru, il y a encore dix ans, que Daniel Bevilac­qua, alias Christophe, de­viendrait à l’aube du XXIe siècle, l’un des chanteurs français les plus branchés de sa génération, peut-être le seul à fasciner à la fois les jeunes filles fans de rock alternatif et d’électro et leurs mères, jamais revenues du larmoyant Aline de leur jeunesse ? Oui, mais voilà : en 2001, ce cinéphile amoureux transi de Fellini et de David Lynch signait Comm’ si la terre penchait, un splendide album dressant un pont entre ses influences présentes et passées, écrin élégant et futuriste pour une voix plus fascinante que jamais.



Remis en selle, Christophe donnait une série de concerts magiques avant de retrouver les studios pour plancher pendant plus de six ans sur l’impressionnant Ce que nous sommes, paru l’an dernier. Il pose aujourd’hui ses valises à l’Olympia pour trois concerts exceptionnels, avant de partir en tournée en province à la fin du mois. Le dernier des géants ? .