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Bashung/Christophe: mots croisés

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Message  david Dim 30 Mai - 21:37

Même s’ils s’estiment depuis toujours, ces deux solitaires ne se sont guère fréquentés.
Aujourd’hui, Bashung sort «l’Imprudence», disque de tous les risques et chef-d’oeuvre, tandis que Christophe revient à l’Olympia...Retrouvailles
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Lunettes bleu nuit, cheveux de cendre, veste de smoking, une minuscule croix en améthyste au cou, bottes texanes effilées, Christophe s’assied avec un maintien de ballerine. Bashung, en noir intégral, redingote, foulard, tee-shirt, jean, boots en lézard, mèches de jais dans les yeux, allume une gauloise blonde. Aujourd’hui réunis par le hasard d’un nouvel album, ils ne se sont pas croisés depuis longtemps. Dans la quadrature du rock français, Bashung et Christophe portent la casaque de nos mousquetaires. Pose gracieuse, susceptibilité nerveuse, mains délicates, petits luxes providentiels, belle de nuit et fine moustache, petit marquis en rose et noir, Chris est l’Aramis des paradis perdus. Pyromane au cœur brisé, soldat sans joie, goût prononcé pour la boisson, générosité à toute épreuve, vertige de l’amour, étranger au regard sombre, Bashung est l’Athos au noir désir. Oiseaux de nuit, visions animales, confusions cérébrales, les deux artistes ont connu succès fous, dépressions aux aguets et passages à vide. Beaux bizarres toujours sur la ligne blanche, voix étranges reconnaissables sur-le-champ, rebelles à la classification, conciliant avant-garde et hit-parade, romances sur toutes les lèvres et expérimentations chaotiques, ils incarnent un certain style français. Dialogue entre deux dandys secrets.

Christophe. – La chanson de toi que j’ai écoutée cent fois dans ma vie avec la chair de poule, c’est «Alcaline».
Alain Bashung. – Curieux. Je l’ai écrite en pensant à toi. Dans «Alcaline», il y a «Aline». C’était pour te dire je t’aime, de loin.
Christophe. – C’est fou…
A. Bashung. – Mais si… «Tu m’as encore rien dit/ T’aimes plus les mots roses/Que je t’écris?», c’était une réponse à tes mots bleus.
Christophe. – Avant ta version des «Mots bleus» alors… Elle, je l’ai découverte une nuit, en Haute-Provence, chez un ami, dans sa salle de projection. J’ai attendu que tout le monde soit couché, j’ai regardé «Lolita» de Kubrick avant de l’écouter. Et ce fut l’inexplicable magie de la différence.
A. Bashung. – Je comprenais tellement tes maux bleus. Tout ce que je pouvais faire, c’était rajouter un autre fantasme: me prendre pour Léo Ferré pendant quatre minutes, surgir de mon autisme qui me fait passer à côté de la vie, de la plus belle femme… Tout est lent et anesthésié. Je peux être bloqué des mois, même des années, ça m’est arrivé. On ne peut plus parler, chanter devient du dégoût total. Alors dire je t’aime, c’est franchir l’Himalaya plusieurs fois. «Je lui dirai, je lui dirai», et ces points de suspension…
Christophe. – Un mot, parce qu’il est décalé, soudain sonne. Un silence aussi. Et toi, tu as une voix qui ouvre à un univers qui ne supporte pas l’enfermement. Personne ne peut t’imiter. Tu débouches sur un monde que Mondino a bien compris quand il a réalisé ton clip «Osez Joséphine», avec l’étalon et la guitare Gretsch blanche… Ton nouveau disque: il m’emmène, me prend sur son dos, il ne supporte pas la classification.
A. Bashung. – Les voix sont des cartes d’identité, et les timbres particuliers ont la caractéristique d’horripiler ou de provoquer l’amour à la folie. La tienne fait basculer dans le rêve, ou agace. Elle s’approche de l’ange, un ange d’animosité et d’animalité.
Christophe. – La tienne évoque le loup. Rapace caressant et agneau qui griffe, voilà l’animal Bashung. Ton phrasé fait partie du son cochranien, et j’idolâtre Eddie Cochran.
A. Bashung. – «Comm’ si la terre penchait» a des inflexions de manouche. Bevilacqua, Gitan blond. Du nord de l’Italie, tu rejoins presque les Tsiganes dans tes phrasés. Je n’ai pas compris qu’on le qualifie de «disque expérimental», même si tu organises la confusion des sons. En fait, on a rarement vu Christophe aussi humain. Tu racontes ta vie d’homme, comme un type qui a digéré l’esthétique de la langue française, les courants musicaux, pour aboutir à l’intemporel.
Christophe. – Je suis un manipulateur. J’aimais démonter les pianos, pour les chatouiller avec un médiator, plutôt que de jouer sur les touches. La première chambre d’écho que j’ai touchée m’a donné envie de faire du son avec ma bouche, de chanter. J’aime les accidents, je préfère les défauts d’un disque mastérisé directement à un disque élaboré en studio qui court après l’esprit de la maquette.
A. Bashung. – La technologie qui rabote les erreurs est tragique. Je préfère l’approche directe. Prendre ma guitare en studio avec un groupe qui me suit, sans trop d’indications, et dire à l’ingénieur du son d’enregistrer quand je sens se dessiner un son. Soudain, ça se rejoint. Rien n’est plus dur que d’expliquer un son. Tu es au bord de la falaise, avec un vent de force 7, tu fais un pas de plus, et là le vent devient trop fort. Mais c’était marrant, les premières bricoles! Je ne connaissais tellement rien que ma première guitare, une Lucky 7, je la branche directement sur le secteur, elle explose, je ne savais pas qu’il fallait un ampli… (Rires.) Bien plus tard, tu m’avais vendu un Revox, ça fait bien trente ans, n’ayons pas peur de le dire…
Christophe. – Le temps n’a aucune importance...
A. Bashung. – Techniquement, c’était minable, on enregistrait sur une piste, on balançait sur l’autre, et la dernière prise, on la re-balançait pour faire de l’écho, du tracking. Avec les premières boîtes à rythmes, on pouvait juste accélérer ou ralentir le tempo. Mais ces manipulations naïves donnaient un son. Du pulsionnel, comme Alan Vega. Et puis on passait la bande à l’arrangeur, et tout devenait catastrophique.
Christophe. – Oui, on aurait voulu mastériser nos maquettes. Les bidouillages, la cuisine primitive, le mélange des vibrations, les nuances de l’atmosphère et l’étincelle. Le son doit respecter le merveilleux.
A. Bashung. – Mes premières expériences en studio m’ont pratiquement dégoûté de ce métier… J’étais malheureux comme une pierre en voyant certains ingénieurs du son écouter le match sur leurs transistors, des pianistes lire leur polar sur le clavier…
Christophe. – Ils faisaient cela à tout le monde, hein, même à Gainsbourg… C’est pour cela que je me suis ensuite enfermé comme un sauvage dans mon home studio, pour maîtriser mon histoire.
A. Bashung. – On était plutôt complexés de ne pas savoir lire le solfège, d’être autodidactes. Mais le rock est lié à cette liberté que n’avaient finalement pas les musiciens professionnels. Brian Eno l’a très bien expliqué. Nous, on était à une charnière. Il y avait les statues d’Aznavour, Brel, Ferré, et il a fallu devenir crédibles… Toi, tu as eu l’avantage et l’inconvénient de faire «Aline».
Christophe. – Oui, ça paraissait tellement midinette avec l’orchestration, alors que chanté par Ray Charles ou Elvis ça aurait été le slow rock par excellence! Je l’ai porté comme une croix et avec amour.
A. Bashung. – En tout cas, c’était difficile de chanter en français. Je n’ai jamais eu l’idée de faire de la musique tout seul, comme un devoir du dimanche soir alors que le lundi va être terrible. C’est l’énergie d’un groupe, le miroir déformant d’un parolier qui permettent de raconter des histoires personnelles. Mais il fallait construire une écriture rock. Celle de Gainsbourg se murmure. On ne peut pas gueuler dessus. Au contraire de Johnny. J’aimais l’homme, même s’il n’avait pas le mystère des rockers américains ou anglais. C’était injuste, mais on avait besoin d’exotisme.
Christophe. – Oui, et on appartenait au même espace que lui… C’était difficile d’aimer Elvis avec une telle force, le Presley du label Sun entre 1956 et 1959, et Johnny en parallèle... même s’il m’a donné le frisson en concert.
A. Bashung . – Je n’aimais pas les orchestrations d’Elvis, je ne ressentais pas la notion de groupe, même si j’avais adoré ses premiers titres à la radio… J’étais liquéfié, il me donnait envie d’être une femme. Mais après, je tombais sur un disque de Buddy Holly, puis Gene Vincent, puis Cochran, puis Jerry Lee Lewis… à chaque fois je me disais, c’est lui le meilleur. Aujourd’hui, il n’y a que Gene Vincent que je ne peux réécouter tant ça me bouleverse.
Christophe. – Je chantais Cochran en «yopp» [en «yaourt». NDLR] et je compose toujours en « yopp ». Je trouve une mélodie, une base pour plonger dans mon film. Tout à coup, je trouve le titre du film, l’éclairage… A cause du blues, de Big Bill Broonzy et Lightnin’Hopkins, j’ai cru que je n’arriverais jamais à écrire en français. J’ai toujours essayé de faire passer la plainte du blues rural. Brassens est le premier à m’avoir touché en français. Il sonne blues. Et avec le temps j’ai pris du plaisir à chanter en français, tout simplement..
A. Bashung. – Moi, c’est Ferré qui m’a scotché. Pas forcément à ses débuts, mais quand il a commencé à délirer avec ses symphonies, à ne plus chanter mais à parler sur ce qui ressemblait à d’interminables musiques de films. Et puis, «Avec le temps», c’est à tomber. On n’écrit plus rien ensuite. Aznavour aussi peut faire mal au ventre, et Brel est tellement impudique. Des modèles de liberté.
Christophe. – On rêve de tout remettre en question à chaque album, comme Lynch d’un film à l’autre. De passer d’«Elephant Man» à «Lost Highway», en gros!
A. Bashung. – Tu as écouté le disque de David Lynch? Ce garçon grisonnant, qui porte dans ses yeux l’inquiétude du monde, fait d’un seul coup un album digne d’un gamin de 16 ans. Propos recueillis par François Armanet

Christophe en 10 dates
1945. Naissance de Daniel Bevilacqua.
1965. «Aline» (1 million d’ex.).
1973. «Les Paradis perdus».
1974. Concert d’adieu à l’Olympia.
1975. «Les Mots bleus».
1978. «Le Beau bizarre».
1980. Réédition d’«Aline» (3,5 millions d’ex.).
1983. «Succès fou»
1996. «Bevilacqua».
2001. «Comm’ si la terre penchait». Retour à l’Olympia.

Bashung en 10 dates
1947. Naissance d’Alain Claude Bas(c)hung.
1966. «Pourquoi rêvez-vous des Etats-Unis?», premier 45-tours.
1979. «Roulette russe».
1980. «Gaby» (1 million d’ex.).
1981. «Vertige de l’amour».
1982. «Play Blessures» (avec Gainsbourg).
1989. «Alcaline».
1991. «Osez Joséphine».
1994. «Ma petite entreprise».
1998. «Fantaisie militaire».

François Armanet

Christophe olympien
Après le concert illuminé, Christophe dans sa loge, envahi par le spleen du boxeur victorieux, pose comme un saltimbanque sur le fil du rasoir. Assis sur un divan zébré, pâle comme un linceul, profil grec, main gauche en suspension, main droite serrant le bouquet parme d’un admirateur. Deux disques, 24 chansons pour remettre les pendules à l’heure. Alternance de standards revisités, curiosités et titres phares des deux derniers albums. Des «Marionnettes» transfigurées, «Aline» métamorphosée, «les Paradis perdus» audacieux, «Enzo» d’apocalypse, «la Man» vertigineux, Christophe entremêle la toile du passé et les frissons du futur, les versions baroques et le détachement zen. Bashung absent des scènes, seul Christophe transporte à ces hauteurs. Il livre un live sans les retouches usuelles. Un peu menteur, toujours claqueur, il revendique les dérapages contrôlés, l’asthme fugace, les langueurs menaçantes, le charme fou. Ravissement.
CD et DVD: «Live Olympia 2002», Mercury-Universal.
En concert: les 30 et 31 octobre à l’Olympia, puis en tournée.


Bashung au sommet
Attendu avec impatience, «l’Imprudence» refuse de se plier aux exigences. Pochette en cadre noir, Bashung hiératique entre Harvey Keitel duelliste et Nosferatu en forêt désenchantée. Invités prestigieux (Simon Edwards, Arto Lindsay, Marc Ribot, Steve Nieve…), textes frappés avec Jean Fauque, compositions épaulées par quelques compagnons d’aventure. Glissements de violons, harmonica glacé, piano clair, clarines et clarinettes, souffles de la savane, grésillements de dauphins, plages immobiles et la voix, devant comme jamais. Bashung dans la maturité évoque le Ferré d’«Avec le temps», entrechoque la violence et l’amour comme Brel. La prière («Mes bras») voisine avec de merveilleux manèges («la Ficelle»). «L’Irréel» («Continents à la dérive/Qui m’aime me suive/Le temps écrit sa musique/Sur des portées disparues») donne la chair de poule. Tapis de bombes synthétiques à la «Tilt» de Scott Walker («Jamais d’autre que toi»), voix déraillée («Faisons envie»), galop en «Mission: Impossible» («Dans la foulée»). Pour clore, «l’Imprudence», blues hanté bayou, Bashung affranchi, apaisé. On demeure saisi.
CD: «L’Imprudence», Barclay-Universal. En novembre : «les Hauts de Bashung», un coffret de 16 CD et 1 DVD.
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