Célèbre chanteur français aux tendances blues, rock et électro, Christophe est aussi un fervent joueur de poker

[david]

Célèbre chanteur français aux tendances blues, rock et électro, Christophe est aussi un fervent joueur de poker. Il rentre aujourd'hui de sa tournée française, après le succès de son dernier album, « Aimer ce que ns sommes ».




Vous pouvez le retrouver autour des salles de jeu de Winamax sous le pseudo « beaubizz ».

Les années 50’

Daniel Bevilacqua, de son vrai nom, nait en 1945 en banlieue parisienne, de parents italiens. Influencé par le mode de vie et la musique made in USA, le blues le passionne dès son jeune âge, et plus particulièrement des artistes comme Robert Johnson ou John Lee Hooker.



Robert Johnson, grand-père du rock

Il faut tout de même savoir que n'ayant commencé à enregistrer que trois ans avant sa mort, Robert Johnson est devenu une légende chez les puristes et amateurs de blues ; mais aussi une grande source d'inspiration pour des artistes tels que Jimi Hendrix, Jimmy Page, Bob Dylan, Brian Jones, Keith Richards ou encore Eric Clapton, excusez du peu ! En 2003, le magazine Rolling Stone l'a même classé cinquième meilleur guitariste de tous les temps.

Adolescent rebelle dans années 50', Christophe découvre le rock'n'roll et se retrouve dans des idoles tels que James Dean et le mythique Elvis Presley.



Il apprend alors l’harmonica et la guitare, et fonde en 1961 le groupe « Danny Baby et les Hooligans », bien décidé à faire de la musique son métier.

Après son service militaire, il revient en solo et enregistre en 1963 « Reviens Sophie », un premier 45 tours. Mais ce n'est qu'en 1965 avec la sortie de « Aline » qu'il rencontre enfin le succès escompté. Et quel succès ! Puisque l'album a été vendu à plus d'1 million d'exemplaires.



Il enchaine la même année avec « Les Marionnettes », puis en 1966 avec « J'ai entendu la mer » et en 1967 avec « Excusez-moi Monsieur le Professeur ». Il signe aussi la bande originale du film « La Route de Salina ».




« Les Mots bleus »

Après cette rapide ascension, Christophe disparaît pendant quelques temps des Hit parades, et cultive son coté dandy et anticonformiste. Il revient en 1971 avec le titre « Mes passagères » et avec « Rock Monsieur » en 1972.

Il rejoint aussi le label « Disques Motors » de Francis Dreyfus, et commence ainsi à composer avec le parolier Jean Michel Jarre, avec qui il écrit « Les Paradis perdus », un album plutôt rock, comparé aux précédents. Mais la vraie réussite de cette collaboration sera le 45 tours « Les Mots bleus » en 1975, qui permettra à Christophe d'accéder au véritable statu de vedette.



Malgré le succès en demi teinte de « Le Beau Bizarre », sorti en 1978, Christophe décide de ressortir son précieux « Aline », et vend à nouveau plus d'1,5 millions de copies. Espérons que cette réussite se poursuive sur les tables de poker !



Le renouveau artistique

En 1983, Christophe signe son 3ème gros titre avec « Succès Fous », en vendant plus de 600 000 copies. Malgré cela, il ralentit la cadence de son travail artistique, et arrête même de faire de la scène, se consacrant plutôt à ses autres passions, comme le cinéma.



Il sort enfin en 1988 le 45 tours « Chiqué chiqué », mais le succès ne sera pas vraiment au rendez-vous cette fois.

En 1995, il change de maison de disque, et passe chez Epic, où il composera « Bevilacqua », un album aux influences techno.



Sorti en 1996, l'album Bevilacqua marque la résurrection de Christophe après 13 ans d'absence. Le chanteur à minettes, un peu crooner, s'est mué en chamane à fleur de peau, sa voix est écorchée, ses textes d'une poésie rare, ses mélodies divagatrices. Christophe y chante pour la première fois ses propres textes et y rencontre son idole Alan Vega, du groupe Suicide, sur le bien nommé Rencontre à l'as Vega.

Cet album est culte car il est vite devenu introuvable, mais aujourd'hui, il est réédité. Bevilacqua (il s'agit du vrai nom de Christophe : Daniel Bevilacqua) vient de ressortir chez Dreyfus, dont le grand patron Francis Dreyfus est décédé en juin 2010 . Cette réédition était déjà annoncée en 2005, mais ne voit finalement le jour que six ans plus tard.

Loin de son image de crooner pour midinettes, Christophe se renouvèle artistiquement et se lance dans la création d'un son plus moderne, digitale, avec une forte présence du synthétiseur dans ses compositions.

Toujours dans cette ligne artistique, il compose en 2001 l'album « Comm' si la terre penchait », annonçant aussi son retour sur scène, après une absence de 26 ans. Son dernier album, « Aimer ce que nous sommes » est sorti en 2008.



Hors norme et planant. Un objet musical somptueux, difficile à identifier, suspendu, intrigant, sensoriel ; un voyage au long cours dans le creux et le plein d'impressions vaporeuses et pourtant très présentes qui peu à peu vous ensorcellent le cerveau et le corps. Qui d'autre que Christophe pouvait se le permettre ? Même si, depuis longtemps, il s'est échappé des formats, jamais il n'était allé aussi loin que dans cet album-manifeste, reflet d'un personnage étrange qui s'est réinventé le monde à l'écart du show-biz. A aucun moment chez lui on ne soupçonne la pose, la recherche délibérée d'un contre-chant marqueté. On y entend au contraire l'expression libérée d'un homme qui, à 63 ans, ose délaisser les codes de la chanson pour un collage géant de sensations et de sons. Souvent sans couplet, souvent sans refrain - hormis un ou deux titres, dont celui qui donne son nom à l'ensemble ; de quoi faire cauchemarder les programmateurs radio !



Le site Winamax l'a convaincu de participer à des tournois spécial pour les People, à vous d'en profiter et de l'éliminer !

la rencontre hallucinée entre Alan Vega et Christophe, se retrouvant autour d'un morceau et d'une partie de poker ayant déclenché le titre

" Rencontre à l'as Vega " (Bevilacqua)

Alan Vega collabore au titre il dira même que Christophe est son inspiration française.