Musique / Festivals

[david]

Musique / Festivals
Sensible, à fleur de peau, décalé, surréaliste, égal à lui-même et c'est déjà formidable comme ça. Entretien.

Aux dires de John Hastry, directeur et fondateur du studio ICP à Bruxelles, il serait l’un des seuls grands artistes français à ne jamais y avoir enregistré. Pourtant, Daniel Bevilacqua, dit Christophe, y trouvera tout pour s’y sentir chez lui. Comme dans son appartement du boulevard Montparnasse, s’y amasse une foule de vestiges des années rock’...n’roll, 50 et 60 : juke-box, mobilier, disques d’or, photos d’artistes… Si ce n’est pas pour enregistrer, Christophe est là pour parler de son nouvel album, "Les Vestiges du chaos", splendide recueil de chansons sur fond de trouvailles musicales. Les deux faces de l’artiste Christophe pour le prix d’une. Micro.
Vous qui avez écrit "Enzo" en hommage à Ferrari, êtes-vous toujours mordu d’automobile ?
J’adore l’automobile, de ce côté-là je ne craignais pas grand monde, c’est vrai. Je n’ai plus de permis depuis 2000. Je n’aime pas les interdits qui sont aujourd’hui graves, parce que la sanction est grave. Quand on était plus jeunes, avant, on ne vivait que dans les interdits. Aujourd’hui, les interdits, le monde est tellement à l’envers, que l’on peut avoir des surprises graves sans savoir pourquoi, sans toujours savoir pourquoi. Donc, quand on a compris ça, c’est une forme d’interdit que de s’interdire de jouer au con, il y autre chose à faire, vous voyez ce que je veux dire ? Je m’interdis, maintenant c’est moi qui m’interdis, ce n’est plus pareil. Avant ils m’interdisaient, maintenant c’est cuit pour eux.
Dans quel état d’esprit a été conçu le nouvel album ?
Je n’ai pas spécialement d’état d’esprit pour faire un album parce que je ne fais pas d’album. Je commence à faire de la musique et puis après, au bout d’un moment, il y a le profilage, le profil disons, d’une vision d’album qui commence à apparaître. Et là, effectivement, je rentre dans un assemblage et une création possible, et tout ce travail sur les maquettes. J’ai toujours le plaisir de découvrir la nouvelle technologie.
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