AIMER CE QUE NOUS SOMMES COFFRET COLLECTOR EDITION DE LUX
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Re: AIMER CE QUE NOUS SOMMES COFFRET COLLECTOR EDITION DE LUX
Sur la pochette de son dernier album paru en 2008, Aimer ce que nous sommes, il apparaît justement
à travers un composite de photos qui traduisent d’emblée ce que l’on découvrira à l’intérieur :
un long métrage sonore en abîme, à la maîtrise inouïe et au générique insensé. Qui d’autre que
Christophe, franchement, pourrait réunir sous les mêmes lambris la voix fantomatique d’Isabelle
Adjani et les percussions herculéennes de Carmine Appice, la trompette d’Erik Truffaz croisant
dans les airs celle de Jac Berrocal, les orchestrations extravagantes du brésilien Eumir Deodato et
les microclimats électroniques du mexicain Murcof, les mots coupants de Florian Zeller et les
choeurs ébréchés de Sara Forestier… Christophe a atteint l’âge où d’autres font leur tournée
d’adieux et surveillent leur prostate, il apparaît pourtant toujours comme ce petit hibou juvénile
qui se couche à l’heure du laitier et se réveille à celle des joueurs de pokers. Son cerveau est à
l’évidence configuré comme un kaléidoscope où se mélangent des époques et des sons, l’érotisme
suranné des pin-up dont les résilles se reflètent dans les chromes des juke-boxes et des Ferrari,
les néons d’un Berlin plongé dans la nuit expressionniste, les paysages inaltérés d’un inframonde
digital, les parfums mêlés des Passagères, de la Petite fille du troisième et de celle du soleil, de la
Señorita ou de Magda. Il collectionne les vieilles bobines de films et son oeil en est le projecteur,
ses disques l’écran hypersensible, tactile, virtuel, virtuose.
À l’heure où les chanteurs sont de plus en plus encombrants, bavards, pressés, Christophe est rare.
On change plus fréquemment de président de la République qu’il ne paraît d’albums de Christophe.
Aucun, hormis un album de reprises, entre 1980 et 1996, date d’un retour de flamme titré Bevilacqua.
Deux autres seulement depuis. Et des concerts où généralement son répertoire est totalement ravalé,
réinvesti comme une terre vierge, où Aline ressemble à Alien et ses Succès fous à des succès flous.
Car Christophe n’est pas ingrat avec ses chansons d’hier, même les plus légères. Il sait qu’il leur
doit d’être encore debout, d’avoir le privilège de faire des disques aventureux et des spectacles
dans les endroits les plus prestigieux. Les jardins du château de Versailles au cours de l’été 2009
où, en roi soleil de la pop frenchy, il rayonna de mille feux, le Théâtre Marigny cet hiver et donc la
Cité de la musique aujourd’hui. La tournée se poursuit jusqu’à fin 2010, mais les 15 et 16 mars
s’annoncent comme une apothéose avec quelques mois d’avance. Christophe promet d’y dévoiler
un nouveau « film », peut-être les premiers plans du nouvel album sur lequel il travaille déjà, des
pans entiers de Aimer ce que nous sommes, et la somme de ce que nous aimons chez lui : ses (dé)
compositions aux architectures novatrices, son vibrato polyphonique, ses décors et les invités
toujours inattendus qui s’y glissent… Tout ce qui fait qu’à lui seul, Christophe est déjà une cité de
la musique.
à travers un composite de photos qui traduisent d’emblée ce que l’on découvrira à l’intérieur :
un long métrage sonore en abîme, à la maîtrise inouïe et au générique insensé. Qui d’autre que
Christophe, franchement, pourrait réunir sous les mêmes lambris la voix fantomatique d’Isabelle
Adjani et les percussions herculéennes de Carmine Appice, la trompette d’Erik Truffaz croisant
dans les airs celle de Jac Berrocal, les orchestrations extravagantes du brésilien Eumir Deodato et
les microclimats électroniques du mexicain Murcof, les mots coupants de Florian Zeller et les
choeurs ébréchés de Sara Forestier… Christophe a atteint l’âge où d’autres font leur tournée
d’adieux et surveillent leur prostate, il apparaît pourtant toujours comme ce petit hibou juvénile
qui se couche à l’heure du laitier et se réveille à celle des joueurs de pokers. Son cerveau est à
l’évidence configuré comme un kaléidoscope où se mélangent des époques et des sons, l’érotisme
suranné des pin-up dont les résilles se reflètent dans les chromes des juke-boxes et des Ferrari,
les néons d’un Berlin plongé dans la nuit expressionniste, les paysages inaltérés d’un inframonde
digital, les parfums mêlés des Passagères, de la Petite fille du troisième et de celle du soleil, de la
Señorita ou de Magda. Il collectionne les vieilles bobines de films et son oeil en est le projecteur,
ses disques l’écran hypersensible, tactile, virtuel, virtuose.
À l’heure où les chanteurs sont de plus en plus encombrants, bavards, pressés, Christophe est rare.
On change plus fréquemment de président de la République qu’il ne paraît d’albums de Christophe.
Aucun, hormis un album de reprises, entre 1980 et 1996, date d’un retour de flamme titré Bevilacqua.
Deux autres seulement depuis. Et des concerts où généralement son répertoire est totalement ravalé,
réinvesti comme une terre vierge, où Aline ressemble à Alien et ses Succès fous à des succès flous.
Car Christophe n’est pas ingrat avec ses chansons d’hier, même les plus légères. Il sait qu’il leur
doit d’être encore debout, d’avoir le privilège de faire des disques aventureux et des spectacles
dans les endroits les plus prestigieux. Les jardins du château de Versailles au cours de l’été 2009
où, en roi soleil de la pop frenchy, il rayonna de mille feux, le Théâtre Marigny cet hiver et donc la
Cité de la musique aujourd’hui. La tournée se poursuit jusqu’à fin 2010, mais les 15 et 16 mars
s’annoncent comme une apothéose avec quelques mois d’avance. Christophe promet d’y dévoiler
un nouveau « film », peut-être les premiers plans du nouvel album sur lequel il travaille déjà, des
pans entiers de Aimer ce que nous sommes, et la somme de ce que nous aimons chez lui : ses (dé)
compositions aux architectures novatrices, son vibrato polyphonique, ses décors et les invités
toujours inattendus qui s’y glissent… Tout ce qui fait qu’à lui seul, Christophe est déjà une cité de
la musique.
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